lundi 15 décembre 2008

La belle Colombie: Playa Blanca et Cartagena

... Et effectivement, sur la côte des Caraïbes, le ciel est bleu, bleu, et bleu. Une maison bleue azur sur un ciel bleu azur ça donne un tableau monochrome du plus bel effet:

Cartagena est une ville très jolie aux ruelles remplies de balcons espagnols en bois, de vieilles pierres, et d´histoire de pirates et de flibustiers.

Puis je me suis rendu à Playa Blanca, une plage accessible uniquement par bateau ou par 2h de bus et de moto sur un chemin en terre.

A Playa Blanca, entre 12h et 16h, c´est l´ENFER ! Des hordes de bateaux de 300 personnes débarquent leurs flots de touristes hurlants. Des colombiens et colombiennes arpentent la plage et harcèlent violemment le touriste pour vendre un massage, un plateau de fruit de mer, un collier, une boisson fraiche... Je suis harcelé toutes les 2 minutes, en moyenne. De plus, un vent violent n´aide pas à la relaxation que ce lieu devrait imposer.

Mais à l´approche du soleil couchant, quand le vent tombe et que les bateaux ont ravalé leurs touristes et plié bagage, cette plage devient un vrai PARADIS SUR TERRE. La plage parfaite ! Belle, longue, déserte, tournée vers l´ouest, elle se fait lécher par les vagues farouches des Caraïbes. Puis le ciel s´embrase de pourpre, le soleil disparaît, la pleine lune prend sa place et les étoiles scintillent fièrement. Ce n´est plus le paradis, c´est un Nirvana ultra-romantique.




C´est même trop romantique. Et je suis seul. Hélène, où es-tu? Alors je reprends le bateau pour Cartagena le lendemain.

En plus, j´étais dans un mauvais état d´esprit ces jours-ci. Le genre d´état d´esprit où l´on trouve que tout ce qu´on entreprend tourne mal. J´ai récemment écopé d´une série de mauvais hôtels, de voisins qui font du bruit, de lits tout pourris et de bus de nuit où l´on ne peut dormir, et je suis vraiment fatigué. Du coup tout tourne vraiment mal. Bus chers et inconfortables où je paye, rien que pour le vélo, le tiers du prix de mon billet, énorme attente pour le bateau de Playa Blanca, qui - surprise ! - fait un détour non annoncé à l´île de Rosario, m´allongeant le voyage de 2 bonnes heures, attente coincé sur une toute petite île au milieu d´une foule de touristes en formule all-inclusive. Breeeef. Et une fois arrivé à Playa Blanca, je m´aperçois que j´ai oublié ma frontale dans mes bagages laissés à Cartagena, donc c´est râpé pour la lecture du soir. Le lendemain, le bateau de 6h est plein, et le suivant est à ... 14h, ou soi-disant 14h, car il partira finalement à 15h20. Enfin ... quel dommage d´avoir été dans ce mauvais état d´esprit dans un lieu qui possède certes quelques inconvénients, mais est néanmoins l´un des rares paradis sur terre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hey mec, garde la foi !

Alain