dimanche 17 mai 2009

Sucre, le joyau de la Bolivie

On ne peut qu´être enthousiasmé par Sucre, ville coloniale à 2800 mètres d´altitude. Elle rappelle un peu Antigua, au Guatemala. Chaque petit café, chaque petit restaurant est un bijou d´architecture coloniale. Patios, courtyards pavés, balcon en bois, fontaines centrales, décorations délicieuses, tout est fait pour ravir les sens.

De plus, en ce mois de mai 2009, dans la capitale constitutionnelle de la Bolivie (la capitale de facto étant La Paz), c´est le bicentenaire des premières révoltes révolutionnaires (qui n´aboutiront à l´indépendance qu´en 1825 !). La ville est en fête avec des concerts, des festivals de tous genres (gastronomie, musique, danse ...). Il y a même le groupe Los Kjarkas qui donnent un concert gratuit. Ce groupe est souvent considéré comme le plus significatif en Bolivie. Il existe depuis 1965, et a, parmi des centaines de morceaux, composé en 1984 une chanson intitulée "Llorando se fue" (elle est partie en pleurant), plagiée note pour note en 1988 par des producteurs français pour le groupe brésilien Kaoma. Cela a donné "La Lambada" !


Llorando se fue, de Los Kjarkas, sur scène et sur You Tube.

Quoi d´autre à Sucre ? Un immense marché alimentaire, des délicieux jus frais de toutes sortes, une scène culinaire exceptionnelle, des collines environnantes avec des vues à couper le souffle. Bref, un petit paradis.

Après trois semaines en Bolivie (déjà), on est très surpris par la Bolivie en général. On s´attendait à un pays assez difficile. Or on trouve un pays certes très pauvre, mais très agréable par ses paysages sublimes et uniques, sa tradition culinaire exceptionnelle, des hôtels agréables, des jolies villes coloniales, un doux climat, ses habitants accueillants et honnêtes. On s´y sent en effet en sécurité. Des exemples un peu simplets mais néanmoins caractéristiques : les taxis n´essayent jamais de nous arnaquer, les portes des maisons et des hôtels sont toujours ouvertes et sans surveillance. A titre de comparaison: a Antigua, Guatemala, la moindre boutique ou le moindre bar a son garde lourdement armé (mitraillette ou fusil à pompe) devant la porte ...


Note pour mémoire: Wasi Masi, calle Orcullo, auberge top à Sucre.

1 commentaire:

michele lampe a dit…

les photos sont superbes un merveilleux voyage